jeudi 21 juillet 2016

Sitka, Jour 2

Mercredi le 20 juillet. Sitka, Jour 2. 28 km

Nous nous levons un peu avant 7h, bien reposés. Vers 8h30, après déjeuner, nous partons avec le VR et stationnons au Centre des visiteurs de la Chambre de commerce où nous avons accès à Internet. Nous prenons nos courriels et publions le blogue mais tout d'un coup le signal se dégrade et il n'y a plus rien à faire. Dommage il me restait des choses à régler.

Nous essayons ensuite de trouver un endroit pour acheter du poisson frais. Nous passons par les usines de transformation et de congélation près des quais, mais nous ne voyons pas de comptoir de vente. Finalement nous allons à l'épicerie où nous achetons du saumon Coho frais. Tout les autres poissons et fruits de mer sont décongelés.

Nous revenons vers le centre-ville et allons voir le vieux cimetière orthodoxe russe ainsi que la seconde reconstitution d'une redoute russe faite en 1962. La redoute octogonale originale avait été faite dans les années 1840 et détruite en 1921. Une première reconstitution avait été faite en 1926 mais s'était rapidement détériorée avec les conditions climatiques pluvieuses de Sitka.



À quelques pas de là, nous allons voir la tombe de la Princesse Maksoutoff décédée en 1862. Sa tombe fut découverte en 1926 par une dame qui avait entrepris de nettoyer l'ancien cimetière de la végétation qui l'avait envahi.



Nous nous déplaçons ensuite vers la Maison de l'Évêque orthodoxe. C'est un site historique national entretenu par le Service national des parcs. Nous visitons le rez-de-chaussé qui servait d'école pour les petits autochtones et qui est maintenant un musée. On y retrouve entre autres choses, le seul marqueur qu'on ait trouvé à ce jour laissé par les russes pour affirmer leur souveraineté. Les découvreurs et conquérants de tous les pays faisaient cela à l'époque : on marquait clairement des sites avec des croix ou des affiches et on cachait soigneusement des marqueurs comme celui-ci dans le but éventuel de prouver que nous étions les premiers à revendiquer la terre.

À 11h nous faisons la visite guidée avec seulement deux autres personnes. Il faut payer une légère somme et la plupart des visiteurs se contentent du musée. Mais avec le tour, nous avons accès au deuxième étage qui était la résidence de l'évêque. Nous faisons le tour de ses appartements et terminons par sa chapelle privée. Très intéressant à voir et aussi d'entendre les explications de la guide interprète.

Nous allons ensuite dîner au parc historique des totems. C'est là que les Tlingit avaient construits leur fort après avoir chassé les russes en 1802. Mais le gouverneur Boronov revient en 1804 et réussit à la chasser après 6 jours de bombardements intenses. Ensuite il bâtit un fort imprenable et développa Sitka à la manière russe.

Nous commençons notre tour par le Centre des visiteurs qui est à la fois un petit musée et un lieu d'exposition où l'on voit des artisans autochtones faire de la sculpture, un canot dans un tronc d'arbre ou des vêtements traditionnels. Le musée abrite notamment d'anciens totems qui ne pourrait subir les éléments à l'extérieur. Nous y regardons aussi un court métrage bien intéressant.




Le marqueur de souveraineté caché et retrouvé par hasard






Puis nous allons marcher dans la forêt durant une demie-heure environ. Le court sentier est parsemé de totems, presque tous des reproductions fidèles de totems qui provenait des Îles Prince of Whales en Alaska et qui avaient été exposés dans le cadre d'expos nationales au début du XX ième siècle. Certains ont trait à une famille, d'autres à une légende, d'autres à une personne ou à une fait marquant de la vie mais nul ne peut vraiment expliquer ce qu'ils signifient.








Nous nous déplaçons ensuite vers Whale Park, une pointe dans la baie Silver d'où on peut parfois observer des baleines et d'autres mammifères marins. Le point de vue est très joli mais les cétacés brillent par leur absence aujourd'hui.


Vers 15h notre but est d'aller prendre un site au terrain de camping Sawmill mais c'est fermé depuis quelques années déjà. Nous continuons donc jusqu'au bout de la route, poursuivons un peu dans le petit chemin de gravier et trouvons un site sur le bord de la baie où l'on peut stationner au niveau, s'installer pour regarder la mer, se faire à souper et probablement y passer la nuit. En tous les cas, il n'y a pas d'affiche indiquant que c'est défendu.

Nous passons donc quelques heures avant et après souper à observer la mer, les poissons qui sautent, les pygargues qui se passe des poissons en vol et les martins-pêcheurs. Un agent de la faune vient nous voir et jase longuement avec moi. Bien sympathique, il m'indique des endroits pour pêcher si l'envie nous prend. Il nous renseigne aussi sur les sentiers les plus intéressants à faire. Lui n'a pas de problème à ce qu'on couche à cet endroit mais il nous dit qu'on pourrait être dérangés cette nuit par la police municipale qui n'aime pas le camping libre semble-t-il. Comme nous n'avons pas le goût de retourner en ville pour revenir randonner ici demain matin, on prend la chance de rester. Nous verrons bien...


Nous nous couchons vers 22h en souhaitant ne pas nous faire réveiller cette nuit...Cela nous rappelle notre mauvaise expérience à Seward où il avait fallu se déplacer à 4h du matin.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire