mercredi 3 août 2016

De Wrangell à Ketchikan, Alaska

Lundi le premier août. De Wrangell à Ketchikan en traversier. 25 km en VR.

Nous nous levons vers 6h45 après une excellente nuit de sommeil. Nous déjeunons à la table à pique-nique en admirant pour une dernière fois le superbe panorama qui s'offre à nos yeux. Il fait encore beau et nous sommes encore surpris de ne pas avoir de pluie. On dit qu'on est chanceux quand on passe une heure complète sans pluie à Wrangell. Il en tombe 80 pouces par an.

Nous partons du camping vers 8h30 et allons tout de suite à la piscine municipale pour prendre une bonne douche. Ensuite nous allons nous stationner à la bibliothèque en attendant que le musée n'ouvre à 10h. J'en profite pour publier les trois derniers articles du blogue, faire les courriels et les Facebook, payer un compte, faire quelques téléphones pour mon bénévolat à la Société Provancher, etc.

À 10h15 nous nous rendons au Musée de Wrangell qui abrite aussi le Centre des visiteurs ainsi que le Centre civique. Le musée est relativement récent et de qualité professionnelle. Un don important serait à l'origine de ce développement d'importance dans cette toute petite ville. Nous prenons grand plaisir à visiter les diverses sections qui parlent des origines de Wrangell avec les Tlingits et des différentes étapes de son développement avec les russes, puis la Compagnie de la Baie d'Hudson qui avait loué le territoire aux russes, puis les Américains après l'achat de l'Alaska aux Russes en 1867.

Les époques ont été marquées par plusieurs types de développement. D'abord la traite des fourrures, puis une petit ruée vers l'or de la Colombie Britannique, puis l'exploitation forestière et les scieries et enfin la pêche commerciale. C'est donc très intéressant de prendre connaissance d'une Histoire aussi pointue ciblée sur cette petite ville presqu'uniquement. Bref, nous passons plus d'une heure et demie à visiter ce beau petit musée que nous avons bien apprécié.










Il est 12h15 lorsque nous lunchons en bord de mer près du musée. Et notre après-midi se passe en bonne partie à la bibliothèque où grâce à l'accès wifi, je peux travailler à valider le futur site internet de la Société Provancher. C'est un gros travail et je n'ai pas souvent accès à une bonne connection internet. Alors j'en profite ici.

À 15h30, nous allons nous stationner en file au traversier qui est en train d’accoster. L'embarquement des deux véhicules qui attendent, y compris le nôtre, prend 5 minutes et le bateau part comme prévu à 16h30.


Nous restons dehors jusqu'à 18h, heure à laquelle nous allons souper à la cafétéria. Le temps a passé vite. Il fait beau, on regarde les bateaux de pêche, les bateaux de croisière, les marmettes et les guillemots et nous observons deux fois des troupeaux de petits dauphins mesurant moins d'un mètre et qui nagent en sautant à tout bout de champs en dehors de l'eau.

Nous soupons en moins d'une heure. Le type de repas servi à bord n'incite pas à prendre trop son temps pour déguster. C'est correct cependant. Nous allons ensuite nous installer au pont d'observation intérieur et c'est là que je rédige le présent article tout en surveillant de temps à autre ce qui se passe à l'extérieur.

Vers 20h nous ressortons faire un tour dehors et rentrons ensuite pour lire tranquillement en attendant d'arriver à Ketchikan, notre ultime destination en Alaska.




Le bateau arrive à Ketchikan à 22h30. Comme les campings sont situés à plusiuers kilomètres de la ville, nous décidons d'aller nous installer au Walmart pour le reste de la nuit. Demain matin on sera déjà sur place pour faire nos provisions qui sont réduites à leur plus simple expression actuellement. C'est tranquille car le Walmart est dans une rue peu fréquentée. Mais voilà qu'arrive un autobus alors que nous nous mettons au lit. Un autobus qui était sur le traversier et qui transporte un groupe de jeunes. Malgré l'immense stationnement, l'autobus se stationnement juste à côté de nous et les jeunes débarquent. Ils finissent pas s'installer par terre sur une grosse toile mais avant c'est la jasette, les rires, les courses, bref, tout un ramdam. Heureusement que j'ai apporter mes bouchons de silicone. Ça coupe 90% du son et je peux finalement m'endormir peut-être 45 minutes plus tard. Comme quoi, la tranquillité nocturne n'est jamais acquise même si c'est le calme plat au coucher...

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